La commission Amherd veut réviser la neutralité et se rapprocher de l’OTAN et de l’UE
La Suisse face à de nouveaux défis
La commission de Viola Amherd, cheffe du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), a présenté son rapport sur la politique de sécurité de la Suisse.
Le rapport préconise une révision de la politique de neutralité de la Suisse et un rapprochement avec l'OTAN et l'UE en matière de sécurité.
Les raisons du changement
La commission estime que la politique de neutralité actuelle de la Suisse ne répond plus aux défis de sécurité actuels.
Elle souligne notamment l'agression russe contre l'Ukraine, la montée en puissance de la Chine et la prolifération des cyberattaques.
Les propositions de la commission
La commission propose plusieurs mesures pour renforcer la sécurité de la Suisse:
- Réviser la politique de neutralité pour permettre à la Suisse de participer à des missions de maintien de la paix sous mandat de l'ONU ou de l'OSCE.
- Renforcer les liens avec l'OTAN et l'UE en matière de sécurité, notamment en participant à des exercices militaires et en échangeant des renseignements.
- Investir dans les capacités militaires de la Suisse, notamment dans la cybersécurité et la défense aérienne.
Les réactions
Les propositions de la commission ont suscité des réactions mitigées.
Certains partis politiques et groupes de la société civile soutiennent les propositions, arguant qu'elles sont nécessaires pour garantir la sécurité de la Suisse dans un monde en mutation.
D'autres s'y opposent, estimant qu'elles porteraient atteinte à la traditionnelle politique de neutralité de la Suisse et à son indépendance.
La suite du processus
Les propositions de la commission seront examinées par le Conseil fédéral, qui prendra une décision finale sur la politique de sécurité de la Suisse.
Le Parlement suisse devra également approuver toute modification de la politique de neutralité.
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